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torturous electricity ✧ jaeko
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Byun Effy

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torturous electricity ✧ jaeko
Lun 6 Fév - 0:10

jaeko + phoenix ☾


i want you so much, but i hate your guts. i hate you
✧゚・:*✧゚・・:*✧゚

Jeune faon au masque de tigre lâché dans la fosse aux requins…les paillettes éclatent dans ses yeux, phosphènes d’artifices inutiles crées par ces chandeliers diamantés, ces colliers de perles qu’elles revêtissent toutes fièrement. Ces femmes aux pommettes artificiellement sculptées qui se retroussent en un sourire, lors d’une accolade dont elles profitent pour vous planter un couteau dans le dos. Mrs potatoe heads par excellence, leurs silhouettes toniques moulées dans ces robes hors de prix sont le résultat de l’affamement et du sport intensif qu’elles s’infligent chaque jour. Ces nez retroussés, parfaitement symétriques ont été remodelés par les meilleurs chirurgiens…aucune ride ne creuse leurs visages opalins. Parce qu’elles se doivent d’être les parfaites housewives, ou c’est tout leur monde qui s’écroule. Et Effy plisse le regard devant cette comédie burlesque qu’est la classe supérieure.
Il les connait mieux que personne. Leurs ruses et tactiques puériles qui consistent à sourire, attendre le bon moment, et attaquer. Effy reconnait ces regards radieux qui ne cachent rien d’autre que la fourberie d’une jalousie irraisonnée. Parce que les Byun sont plus riches, plus attrayants, plus intéressants. Alors bien sûr, les Byun ont été invités à cette soirée mondaine, organisée dans l'un des nombreux manoirs fleurissant au coeur de Jungno. Et la queue pour parler au patriarche semble interminable ; volonté de faire affaires, de se faire remarquer ne serait-ce que pour quelques secondes…leurs verres de champagne à la main, vieux rictus collés aux lippes, Phoenix les écoute et hoche la tête.
Actions. Investissements. Pourcentages. Des mots qu’il connait sans connaître, transperçant les épaisses parois de son crâne sans jamais parvenir au cerveau. Mais il sourit. Acquiesce sans broncher. Parce que papa est à côté, et Effy doit rendre papa fier de lui. Son visage marmoréen délicatement basané, marqué par les années ne montre aucun signe d’intérêt pour les spectaculaires efforts de son fils fournit. Pauvre gamin. Il donnerait tout, tout pour un sourire. Une brève accolade. Un discret hochement de tête. Mais il n’arrive même pas à récolter un regard, et il relâche ses épaules en signe d’abandon, alors que papa le traîne d’invités en invités pour lui faire un ‘ c a r n e t d’ a d r e s s e ‘ . Mais tout ce dont Effy rêve, ce sont les différents alcools minutieusement présentés derrière le bar en vieux bois verni. Et ses pensées commencent à divaguer, les mots incompréhensibles qu’on lui crache à la gueule depuis une heure se mélangent à la musique jazzy et bourdonnent dans ses tympans…le regard s’en va chercher d’autres visages plus familiers ; celui de Nana, celui de son frère, de sa mère, d’un ami. N’importe qui.
Mais pas lui.
Le bourdonnement se transforme en un pâle silence lorsque qu’il croise ses traits et il cligne des yeux quatre fois, pourvu qu’il soit en train de rêver. What the actual fuck ? est sa première pensée, presque murmurée entre ses lèvres entrebâillées tandis que ses doigts se resserrent autour de la coupe en cristal qu’il tient entre la main. Son gosier se compresse sous une inconfortable sensation d’étourdissement lorsqu’il aperçoit un homme s’approcher de lui…l’amant de ses nuits d’égarement. J a e k o.  Les phalanges rougies à force de trop serrer les poings, il arrive à sentir ses joues opalescentes se diaprer violemment des couleurs rosées. « J’vous prie de m’excuser. » qu’il lance à l'inconnu trentenaire en plein milieu de sa tirade, avalant le restant de sa coupe d’une seule traite tandis qu'il s'écarte au loin. Il voulait une réaction de papa ? Des yeux écarquillés. Des poings serrés. Une mine désappointée et le regard tueur fixé sur la silhouette de son fils qui s’éloigne près du buffet. Le jackpot.
Phoenix attrape une nouvelle coupe au vol sans accorder un seul regard au serveur qui passe par là ; plus besoin de jouer le gamin modèle, parce que papa s’en b r a n l e de tout ça. Les doigts tapotent nerveusement le verre en effervescence alors que son regard se fait curieux…il semble rire, son sourire transperce le pauvre cœur chamboulé du morveux dont les lèvres sont mordues avidement. Et l’homme s’en va après avoir murmuré quelque chose à l’oreille de Jaeko, et bordel, Effy voudrait tout casser. Sale gosse c a p r i c i e u x qui n’aime pas qu’on touche c’qui lui pseudo-appartient. Il s’approche lentement de lui, l’air détaché malgré le fait que son cœur semble vouloir s’échapper de son torse en ébullition. Les traits durs contrastent avec ses pommettes délicatement rosées qu'il mettra sur le compte de l'alcool.  « Qu’est-ce que tu fous ici ? » dents serrées, ton ferme. Il ne lui accorde même pas un seul regard, se contentant d’observer la foule incandescente de la classe avariée.
 
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Kang Jaeko

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Lun 6 Fév - 19:56

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i hate you, i love you, i hate that i need you.
✧゚・:*✧゚・・:*✧゚

Jeunesse sauvage, enfance indécente, animalité incongrue. Jaeko sourit. Il sourit quand on lui offre un verre; il sourit quand on le salut; il sourit quand on lui adresse la parole. Poupée en porcelaine qui n'attend qu'à être brisée. Sa tête tourne; la somptuosité de la pièce lui donne envie de vomir. Son regard vacille; les lustres étincelants, les vitres trop propres, les tables trop garnies, l'alcool trop présente. Il a envie de vomir. Vomir cette rancœur qu'il garde au fond de sa gorge, cette rancune trop vieille mais qui, pourtant, ne peut pas sortir de son esprit éveillé.
Il serre la main de plusieurs députés, chefs d'entreprises, psychologues... de cette classe sociale qu'il ne peut atteindre. Oh! s'ils savaient; s'ils avaient la moindre idée, une toute petite pensée, qu'il venait des bas quartiers. Leur regard serait plus noir, plus calculateur, plus supérieur. Et qu'est-ce qu'il abhorre la supériorité. Mais il sourit. Un sourire faux, presque trop parfait tirant à la perfection son visage dans un regard somptueux, délicat et séducteur.
Son rendez-vous se détache de lui. Il le regarde, l'observe, le détaille. Oui; Jaeko est la perfection ce soir. Il se mêle magnifiquement bien à la haute société, son charme étincelant faisant rugir de jalousie les demoiselles.  Il chuchote des mots doux dans les oreilles de Jaeko, qui se contente d'acquiescer, d'esquisser des petits sourires. Puis, la solitude le gagne, lorsque son amusement du soir s'éloigne. Il est perdu. Sa présence fait, soudainement, tâche. Il se perds dans les splendeurs de ce monde qui n'est pas le sien. Il à l'air idiot, là, debout, près du buffet, à attendre. Mais il a l'habitude. L'habitude de ce genre de soirée et l'habitude d'être abandonné.
Il balaye le hall de ses prunelles. Il est prêt à s'échapper, s'enfuir, se cacher. Loin. Très loin. Quitter ce monde qui ne le rend que mal à l'aise, incertain, vulnérable. Puis il le voit. Son cœur est prêt à exploser. Ou peut-être explose-t-il déjà dans son thorax ? Peut-être est-ce cela qu'il entend se briser à l'intérieur de lui-même ? Il se redresse doucement. Il l'observe, ses yeux ne peuvent le quitter. Et c'est incroyable. Incroyable que le simple fait de le voir puisse le rendre fou. Fou à lié. Ses mains deviennent moites, lentement, il se rend compte que, non, sa place n'est pas ici. C'est la place de Phœnix; pas la sienne.
Il avale le sanglot qui risque d'interrompre sa tirade interne; putain, qu'est-ce que Phœnix lui avait manqué. Sa présence, son charisme, son visage, ses yeux, ses lèvres, tout. Tout en lui l’obsède. Lorsqu'il arrive à son niveau, Jaeko avale d'une traite sa détresse, son désespoir. Il tient à son amour-propre. Il n'est qu'un jeu pour Phœnix et lui aussi se doit de n'être qu'un simple jeu pour Jaeko. Et Jaeko veut l'embrasser. Faire taire ses lèvres si insolentes, si tentatrices, si vulgaires. Il le veut, tellement. A la place, il lui offre un sourire impertinent car il ne peut pas. Il ne peut pas avoir ce qu'il désire. Peut-être pourrait-il jouer à l'enfant égoïste afin d'obtenir ce qu'il veut réellement ? Non, il préfère jouer à l'effronté. « Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Son sourire tombe. Une grosse gifle dans la figure. Et merde. Il se perd dans ses mots, rien ne sort de sa bouche. Mince, mince, mince. Son cerveau ne réfléchie plus; il n'est pas censé être là, Phœnix n'est pas censé être là. Qu'allait-il pouvoir lui dire ? Il a peur de perdre la seule attache qu'il a avec le jeune homme, il ne peut pas lui dire qu'il fait la pute, qu'il offre de ses services pour de l'argent. Jaeko se mord la lippe inférieur; une habitude lorsqu'il est stressé. Il se la joue désinvolte, une attitude d'enfoiré qu'il a apprit à maîtriser avec le temps. Son sourire réapparais, plus timide, mais il est bien là. « Oh, tu sais, je visite. » Il sait que son secret ne tiendra pas longtemps, mais s'il peut garder la compagnie de Phœnix un peu plus longtemps, il est prêt à inventer toutes les histoires possibles et imaginables.
Car Jaeko n'est qu'une poupée et il attend qu'on joue enfin avec lui.

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Lun 6 Fév - 22:55

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i want you so much, but i hate your guts. i hate you
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La fuite a toujours été sa première réaction. Lorsque ses orbes s’ouvrent sur Jaeko encore endormi dans ces draps souillés par leurs péchés ; chauffés par leurs deux corps maladroitement enlacés…lorsque son cœur s’emballe trop rapidement, en observant durant des minutes infinies chaque parcelles de ses traits reposés. Et le nœud entremêlé dans son estomac ne fait que croître, compresse ses intestins à chaque fois que Jaeko sourit dans son sommeil. C’est pour ça. C’est pour ça qu’il s’en va. Qu’il quitte ces draps, ce putain de lit dans lequel il pourrait y passer sa vie, en laissant derrière lui l’amant interdit.
C’est pour ça qu’il le déteste autant.
Il n’est censé être qu’un bon coup, rien d’autre. Un foutu v i d e c o u i l l e s , vieux larbin des bas quartiers, dernière option lorsque les  tapins préférées d’Effy sont réservées. Pourtant son cœur s’effrite lorsqu’il l’imagine dans les bras d’un autre…son épiderme rougit quand son visage s’immisce dans ses pensées – comme ça, sans crier gare.
Et au fond, il se déteste d’avantage.
Parce qu’il a pas l’droit, il a pas l’droit de ressentir tout ça. Pas pour un mec comme lui, destiné à croupir au fond d’une vieille ruelle assombrie. Alors Phoenix fuit. Parce que c’est la facilité, parce que c’est la lâcheté. Pauvre gamin perdu dans ses sentiments, déchiré entre la haine qui fait partie de lui, et l’amour qu’il n’a jamais comprit.
Il fuit, mais tous les chemins le ramènent vers lui ; ce soir en est la preuve. Jaeko est la dernière personne qu’il aurait pensé croiser dans ce banquet, et il maudit tous les Dieux pour lui infliger ça…cette perte de contrôle, ces sensations contradictoires qui commencent à le rendre fou. Parce qu’il a envie de partir, prendre ses jambes à son cou, mais pourtant, c’est vers lui qu’elles le mènent.  
Lui, plus beau que jamais dans une tenue qu’il n’aurait jamais pensé le voir porter. Il prend soin de ne pas trop le regarder, de peur de ne pas savoir détourner le regard…alors c’est devant lui que ses yeux se portent. Tantôt vers un groupe de femmes aux rires forcés, tantôt vers les serveurs regardés de haut qui passent devant lui, toujours plus de coupes de champagne posées sur leurs plateaux d’argent. Ses ongles s’enfoncent dans la paume de son poing serré de frustration…celle de cette envie irraisonnée de l’embrasser, de lui dire ‘putain, c’que tu m’as manquée’. La frustration de vouloir l’enlacer, autant que de le frapper. Sa lippe inférieure ravagée par ses dents, il tente de se contrôler, mais ses prunelles s’assombrissent en entendant la réponse de l’amant. «Oh, tu sais, je visite. » et il daigne enfin tourner la tête vers lui…son air impertinent lui ferait presque tourner de l’œil tant la haine ravage ses entrailles. Cette réponse trop brumeuse, trop vague ne rassasie en rien la curiosité qui grogne en lui.
C’est pas son monde. Il a rien à foutre ici.  
Effy, lui, il a l’droit de ‘visiter’. Visiter ce zoo qu’on appelle la rue.
Mais Jaeko, il peut pas s’pointer ici quand bon lui semble.
Et les yeux du gamin se plissent tandis que ses pensées viennent soudainement l’attaquer…l’image de cet homme plus âgé ressurgissant dans son esprit comme une évidence. Peut-être que Jaeko a trouvé un nouveau larbin riche et puissant pour se divertir. Peut-être qu’Effy n’était rien d’autre qu’une proie dorée pendant tout c’temps. Oui, peut-être qu’il se servait seulement de lui depuis le début. Peut-être qu’il s’est lassé et a jeté son dévolu sur un autre…peut-être, peut-être, peut-être…l’ o v e r t h i n k i n g lui fait perdre la tête et sa gorge se serre en même temps que son battant. Pourtant ses traits durcis ne laissent rien paraître, parce qu’il a pas l’droit de flancher. « Tu t’crois drôle, peut-être ? T’as rien à faire là. Depuis quand tu fréquentes ce genre d'endroit? Qui t’as invité ? » il choisit la discrétion…curiosité masquée, il n’a pas envie d’ouvertement lui demander ‘c’est qui ce gros c o n n a r d qui t’murmurais à l’oreille ?’. Alors il attend sa réponse pour pouvoir continuer de lui cracher des questions... "t'as trouvé ton costume où? comment t'as pu le payer ?" "pourquoi tu m'as pas appelé ?" "tu savais qu'j'étais là, pas vrai? t'es venu ici seulement pour m'emmerder"
"est-ce que je t'ai manqué
autant que tu m'as manqué?"

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Mar 7 Fév - 20:24

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Ses pensées divaguent, il se noie dans un flot incohérent de pensées mélangées à ses sentiments, ses affectes, sa personnalité. Son monde semble s'arrêter lorsqu'il arrive enfin à voir une esquisse du visage de Phœnix. Il se perd dans ses yeux, dans la douceur de sa peau, dans la gravité de sa voix. Il est exposé face à lui; son monde, son univers, sa galaxie. Phœnix le fragilise, le brise; il fait de lui un jouet, une poupée dont on se lasse après un certain temps. Mais Jaeko ne veut pas qu'il se lasse de lui. Il veut être, éternellement, à ses côtés. Alors, il joue. Il s'habille d'une parade; il est un mur. Un mur immense, glaciale, incapable de ressentir des émotions. Il refoule tout, au fond de lui. Mais les paroles de Phœnix l'atteignent, le blesse, le fissure.
« Tu t’crois drôle, peut-être ? T’as rien à faire là. Depuis quand tu fréquentes ce genre d'endroit? Qui t’as invité ? » Il tressaille. Non, Jaeko, n'est pas à sa place. Ni ici, ni ailleurs. Il aimerait le croire. Etre auprès de Phœnix lors de ces soirées mondaines, lui tenir la main, lui chuchoter des douceurs dans l'oreille, pouvoir se rendre ivre de son odeur... Mais, tout cela, n'est qu'un pauvre rêve éphémère qui s'envole au rythme de sa respiration.
Il tente un sourire, plus prononcé cette fois. Il ne doit pas être faible, perdre de sa force face à Phœnix, même si tout ce qu'il veut, est de se laisser emporter par sa brûlante envie de le tenir contre lui, son torse contre le sien, et d'enfin, dans un soupir d'aise, lier leur lèvres.
« Depuis quand ma vie t'intéresse, Effy ? » Il aime se brûler, jouer avec le feu. Alors, il s'amuse un peu avec la patience de Phœnix. Il se délecte délicieusement d'avoir son attention sur lui. Sur lui seul. Ses yeux rivés dans les siens, son attention portée vers lui. Car il a besoin de lui, de savoir qu'il s'intéresse à ce qu'il fait. Et Jaeko fait tout pour garder cette attention à son paroxysme, même si cela signifie s'attirer les yeux électrisants de Phœnix sur lui. « Si tu veux tout savoir, j'accompagne un ami, qui, au dernier moment, s'est fait lâché par son rencard. » Le mensonge roule sur sa langue et glisse entre ses lèvres comme une symphonie majestueuse. Il observe Phœnix, se pince les lèvres. Il est inlassablement attiré par ce dernier; une attirance le détruisant petit à petit, se transformant au fur et à mesure d'une simple fascination sexuelle à beaucoup plus. Jaeko est effrayé.
Dans un élan, ne pouvant s'empêcher d'engager un contact physique avec lui, il s'empare du verre de champagne de Phœnix. Le touché de leur main est électrisant, Jaeko frissonne. Putain. Qu'est-ce qu'il lui avait manqué. Ses yeux s'assombrissent de désir, presque instinctivement. Il est trop loin de Phœnix; il veut être encore plus près de lui. Inconsciemment, il fait quelques pas vers ce dernier. C'est douloureux, ce manque qu'il ressent lorsqu'il est juste à côté de lui. Ce monstre qui gronde dans son squelette et qui s'empare de sa force musculaire pour le faire vaciller. A ses côtés, son monde n'est que géhenne. Il subit une souffrance, une telle souffrance, que ses pensées sont recouvertes d'un nuage; il lui est impossible de penser rationnellement. Mais ce mal qui le ronge lorsqu'il est a proximité, il le savoure, profite de lui autant qu'il peut. Il est faible. Phœnix est sa faiblesse. Et même si son désir, ce sentiment de vouloir toujours plus, de ne jamais être rassasié de sa présence n'est pas réciproque, Jaeko ne changerait pour rien au monde cette souffrance qui le torture.
Sweet disposition
Never too soon
Oh, reckless abandon
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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Mer 8 Fév - 0:57

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Il le savait. Il savait qu’il n’aurait pas dû flancher. Que ses yeux n’auraient jamais dû se porter sur ses traits…parce que maintenant, il se retrouve dans l’impossibilité de s’en détacher. Scrutant chaque parcelle de son épiderme d’un œil vorace. A la recherche d’une réaction. D’un regard, quelque chose, n’importe quoi qui tromperait son air faussement impertinent. Et il voudrait lui arracher ses sourires, autant que se noyer dedans ; ces émotions contradictoires lui font tourner la tête…l’esprit étourdi, embrumé devant la carrure apprêté de cet homme qu’il aime autant qu’il hait. Et il se dit qu’c’est rien, seulement les quelques verres de champagne consommés depuis le début de la soirée.
Il aimerait croire à ses propres pensées, vraiment. Mais elles semblent se jouer de lui depuis quelques temps.
Il aimerait lui en vouloir, aussi. De se trouver ici. De se tenir devant lui, comme si de rien n’était, le sourire pendu aux coins des lippes dans une atroce désinvolture. Mais il est trop occupé à tenter de contrôler son cœur tiraillé, ses joues qui s’empourprent toujours plus à chaque secondes…ses jambes qui n’arrivent plus à le porter. Elles vacillent à chaque regards que Jaeko lui accorde, à chaque sourires qu’il voudrait faire taire par un baisé.
« Depuis quand ma vie t'intéresse, Effy ? » le gosier se resserre en même temps que ses doigts autour de son verre. Si tu savais, Jaeko. Si tu savais que j’me demande sans cesse où tu es, et c’que tu fais, et avec qui…et que les battements d’mon cœur s’interrompt à chaque fois qu'mon téléphone se met à vibrer, dans l’espoir d'y voir ton nom s'afficher. J’ai soif de nos nuits bercées par tes touchées, rythmées par tes soupirs qui s’explosent dans mon cou tandis que moi j’explose en toi. « T’as raison. Ca m’intéresse pas. » Sa fierté finira par le tuer, c’est c’qu’on lui répète à longueur de journée. Il sert les dents pour masquer la frustration marinant en lui, plisse les yeux dans une oeillade fulminante. Il en oublie où il se trouve, et les regards curieusement braqués sur son gabarit. Mais que diable fait donc le fils Byun avec cet intrus ?  « Si tu veux tout savoir, j'accompagne un ami, qui, au dernier moment, s'est fait lâché par son rencard. » il pourrait presque éclater de rire, jusqu’à que les larmes roulent sur ses joues rosées par la chaleur étouffante. Ses billes noires se plissent dans un sourire rogue qui étire ses pulpes avec méprit. Il secoue la tête alors qu’un pouffement s'y échappe malgré lui. « Un ami ? Depuis quand t’as des amis ici ? Il devait vraiment être désespéré…il t’a payé combien pour que tu viennes là, dis-moi ? » oh, effy…little do you know.
Et son sourire s’estompe bien rapidement lorsqu’il sent les doigts de Jaeko frôler les siens dans un contact soudain…ils lui arrachent des spasmes qu’Effy bloque en contractant ses muscles, les yeux écarquillés sous la surprise. L’univers malsain qui l’entoure semble avoir disparu parce qu’il ne voit plus que lui. La délicieuse torture de ses regards, la douceur de sa peau contre la sienne…ça ne dure seulement quelques secondes qui paraissent infinies – et bordel, il rêverait qu’elles le soient.  Il rêverait que cette pièce ne renferme rien d’autre que leurs deux âmes égarées et tortuées, malades l’une de l’autre…mais Phoenix tente de rester conscient de ce qui l’entoure, malgré la foule qui se dissipe de son esprit parce que Jaeko l’occupe tout entier. Il voudrait faire un pas en arrière lorsque ce dernier se rapproche de lui. Il voudrait réussir à détourner le regard de son visage. Merde, il voudrait même lui en vouloir d'avoir dérobé son verre, mais il en oublie presque ce détail. Et les poings serrés dans une tentative de contrôle, il déglutit difficilement en fermant les yeux durant quelques secondes…pour les rouvrir sur la réalité, une réalité qui semblait lui avoir filé d'entre les doigts pendant une éternité. Il revient à lui, le regard de nouveau assombri malgré les astres clignotants dans ses yeux portés sur la coupe de champagne volée. « Le champagne est gratuit, tu sais. Même si j’imagine que t’as l’habitude de bouffer les restes » on aurait envie d'le tuer. Lui et ses remarques toujours plus hautaines, son regard acerbe sur ' le petit peuple '...pourtant, son charisme annule ses dires parfois inhumains. On prend ça pour de l'humour. On en rit. Il enfouit ses mains dans les poches de son pantalon, ne sachant plus quoi faire d'elles maintenant qu'elles sont vidées…le regard soudainement hésitant, comme s’il n’arrivait plus à le regarder dans les yeux. Un bref raclement de gorge rompt ce moment de faiblesse, et il tente de se reprendre tant bien que mal en arquant un sourcil, le regard durement plongé dans celui de l’aîné. « Tu devrais aller rejoindre ton ami. C'est impoli de s'éloigner de son rencard. » le ton absolument nonchalant masque sa jalousie et la soif d'en savoir d'avantage sur cet homme au visage vaguement familier, plus vieux de quelques années...bordel. Effy voudrait le tuer.

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Mer 8 Fév - 15:30

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« Un ami ? Depuis quand t’as des amis ici ? Il devait vraiment être désespéré…il t’a payé combien pour que tu viennes là, dis-moi ? » Jaeko a honte. Il sent ses oreilles chauffer et son regard se recouvrir d'un voile d'embarras. S'il savait. S'il savait tout ce que Jaeko fait pour l'argent, pour n'avoir, ne serait-ce, qu'un pauvre billet dans sa poche. Oh, s'il savait. Peut-être, ne serait-il pas là aujourd'hui, à ses côtés, le visage moqueur, menaçant de le détruire encore plus. Son corps se raidis; il a peur. Une peur l'empoignant par le ventre, le torturant jusqu'à ce qu'il tremble de tout son être. Il a peur que Phœnix découvre la vérité. Il n'est pas encore prêt, mentalement, à encaisser les coups que Phœnix pourrait lui donner, une fois la vérité établie. Alors, il fait ce qu'il sait faire de mieux, faire taire ses émotions, se cacher, faire semblant, paraître. Car, peut-être que, comme ça, c'est moins difficile d'accepter la vérité; de ne pas pouvoir avoir Phœnix pour lui.
Il boit une gorgé de la coupe de champagne de Phœnix, le visage inexpressif, insipide, vide.  « Peut-être qu'il était désespéré. Au moins, lui, il n'a pas honte de m'avoir accroché à son bras. » as-tu honte de moi ? est-ce que tu m'aimes autant que je t'aime ? est-ce que tu t'imagines te réveiller avec moi ? est-ce que tu crois que nous avons une chance ? est-ce que tu m'aimes ? m'aimes ? m'aimes ? m'aimes ? Il boit une autre gorgée de champagne, sa gorge se noue et se sèche trop vite. La pièce tourne autour de lui; il est comme pris au piège. Les yeux de Phœnix le tienne en cage, lui pauvre bête apeurée, prête à s'abandonner au chasseur. « Le champagne est gratuit, tu sais. Même si j’imagine que t’as l’habitude de bouffer les restes » Et Jaeko ne peut pas s'empêcher de rire. Un rire éclatant, couvrant ce silence bruyant qui commençait à s'installer entre eux. Et il rit de bon cœur, cachant les larmes qui menacent de s'écouler sur ses pommettes. Car, Phœnix a raison. Il a tellement l'habitude de manger les restes, de récupérer du bon marché, de n'avoir que des objets imparfaits. Et ces paroles, cet éclat ironique de Phœnix ne lui rappelle que trop bien la réalité. Il est le pauvre, lui est le riche. Il est la lune, lui le soleil. Il est la nuit, lui le jour.
Cet appel à la réalité lui pince le cœur dans une douleur insupportable qu'il aimerait faire taire. Son rire s'arrête. Il porte encore ce sourire amère sur ses lèvres, celui qu'il garde lorsque son esprit chancelle, prêt à le délaisser dans sa douce souffrance. Il a envie, lui aussi, de faire souffrir Phœnix. De lui faire mal, de le briser, de lui montrer ce que ça lui fait, ce qu'il subit chaque jour sans lui, ce que sa présence lui fait ressentir. Mais il n'y arrive pas. Une force le retient, l'oblige à rester impassible, à rester comme une carcasse vide qui peut tout encaisser, même les coups les plus durs.
Jaeko ferme les yeux. La lumière l'aveugle, ou peut-être est-ce Phœnix ? Il ne sait pas, mais sa tête est douloureuse. C'est comme si son crâne se brisait entre deux mains puissantes. Il est fatigué. Fatigué de ce combat interminable avec Phœnix; il veut juste le serrer dans ses bras, déposer mille baisers sur sa peau, lui tenir la main.
« Tu devrais aller rejoindre ton ami. C'est impoli de s'éloigner de son rencard. » Il ouvre ses paupières rapidement. Retour dans son monde. Face à face avec le réel. Il n'est pas venu ici avec Phœnix, il est ici pour travailler. Un nœud se forme dans son ventre. « Peut-être que je devrais. » ne me laisse pas partir. « De toute façon, il est bientôt vingt-deux heures, je comptais aller le chercher bientôt. » s'il te plait, supplie-moi de rester. s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait. Il est prêt à partir, mais il ne bouge pas. Ses pieds sont collés au sol, face à Phœnix. Il attend que ce dernier le retienne; il attend l'impossible. Mais, il patiente. Car peut-être, avec une chance presque inexistante, Phœnix prononcera ces trois mots qu'il veut tant entendre. Ne part pas.
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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Mer 8 Fév - 21:44

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« Peut-être qu'il était désespéré. Au moins, lui, il n'a pas honte de m'avoir accroché à son bras. »  Ses traits se raidissent, la mâchoire se contracte…que peut-il faire ? Lui dire qu’il rêverait être à la place de cet ami inconnu ? Que contrairement à lui, il ne le laisserait jamais livré à lui-même devant ce buffet, alors que les lions de cette grotesque société rodent autour de sa carcasse d’enfant du petit peuple.  Que s’il le pouvait, il l’emmènerait à toutes ces soirées de faux-semblants, mais qu’il préfèrerait de loin les passer tout seul avec lui ; parce qu’avec lui, il est Phoenix, et plus Effy. Et au fond, c’est ça qui lui fait peur. Son âme mise à nue après chaque nuits passées à ses côtés, ces sensations inconnues qui rongent l’estomac après chaque caresses, chaque baisés…c’est c’qui lui donne l’envie de rester, mais aussi la force de partir une fois le matin levé. Il se tait, préférant que ces idées restent encrées dans la tête de Jaeko. C’est plus facile comme ça.
Il l’observe déglutir la boisson effervescente qui était sienne il y a encore quelques secondes. Ses lèvres humides se déposer au même endroit que les siennes un peu plus tôt, sa pomme d’Adam flageolante après chaque gorgée…même ces actions aussi futiles soient-elles le fascine. Chaque détail de sa peau légèrement hâlée, les plis maladroits de son costume probablement bon marché, ses cheveux étrangement bien brossés –dans lesquels il rêverait d’y glisser ses doigts…juste une minute, juste une fois. Son cœur vacille, il hurle dans sa poitrine, tambourine dans ses tympans…tombe au sol en entendant ses rires.
Et il voudrait cacher sa réaction…garder une expression placide et désintéressée. Mes ses sourcils se froncent à l’instant même où cet éclat cristallin parvient à ses oreilles, et les yeux écarquillés, il observe sa bouche s’étirer en même temps que ses traits. Violent contraste de ces deux réactions aux antipodes…Les orbes voilés d’incompréhension du plus jeune, et ce pseudo-amusement dans le visage de Jaeko. Effy ressent une étrange vague morose parcourir son corps las qu’il n’arrive pas à s’expliquer…et sa gorge se contracte, la salive s’y écoule difficilement lorsqu’il déglutit. Son rire lui fait presque peur. Il ne le comprend pas. Il ne connait pas sa signification, et ça le rend fou – il serre les poings.  
Qu’est-ce qu’il aimerait le comprendre, ce puzzle géant. Réussir à assembler toute les pièces pour enfin le cerner…savoir d’où il vient, qu’il y est, et pourquoi il a fait de la rue son foyer. Peut-être que là, il comprendra enfin ce qui l’attire autant chez lui…ce n’est pas seulement physique. Il le trouve éthéré, d’une beauté singulière qu’il ne trouve jamais chez les autres…mais son cœur l’appelle d’avantage. Lui, ses sourires volatiles et sa façon de froncer les sourcils ; son air absent lorsque ses pensées le submergent et que ses yeux se figent sur un point fixe.  
« Peut-être que je devrais. »  Oh, qu’est-ce qu’il s’en veut. Qu’est-ce qu’il s’en veut, d’avoir laissé parler sa foutue fierté. « De toute façon, il est bientôt vingt-deux heures, je comptais aller le chercher bientôt. » ses pensées s’embrouillent. Il aurait aimé l’entendre dire qu’il préférerait rester ici, avec lui. Pauvre enfant ingénu. Néanmoins, aucun des deux ne semblent vouloir bouger…la seule raison pour laquelle il daignerait faire un mouvement serait pour l’attraper par le bras et l’emmener loin de là. Loin de ce monde nocif dans lequel il ne devrait pas tremper ses pieds. Effy se racle une nouvelle fois la gorge après un hochement de tête presque imperceptible, les sourcils haussés sous un faux air amusé pour cacher la déception qui lui fend le cœur. « Tu t’en vas si tôt ? » la fête vient seulement de commencer…mais il comprend. Jaeko n’est pas dans son élément. « Enfin...Bonne fin de soirée, alors, j'imagine. » le son de sa voix diminue après chaque mots...il lui dit au revoir, mais fait un pas en avant. Reste planté là, les pieds cloués sur le sol luisant tandis que son regard l'est sur Jaeko. Ne pars pas. Finis la soirée avec moi. Sérieusement, qu'est-ce qu'il a de plus que moi ?

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Jeu 9 Fév - 22:20

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« Tu t’en vas si tôt ? » Jaeko ne comprend pas. Il se perd dans la voix de Phœnix. Elle résonne dans son crâne; inlassable cacophonie. Il semble presque déçu. Déçu de voir Jaeko partir si tôt. Mais, le brun efface ces pensées de son esprit trop embué par l'attention qu'il aimerait que Phœnix lui porte. Après tout, ce ton si hésitant, ces sourcils froncés par la déception ne sont que le fruit exaltant de son imagination. Il a toujours été un rêveur, la tête un peu dans les nuages, se baladant sur la lune et les étoiles. Alors, peut-être que ce soir, cette qualité, qui parfois est un défaut, joue peut-être de lui, s'amuse de sa souffrance, lui donne des hallucinations pour qu'il peine un peu plus. Juste histoire d'approfondir le creux de son cœur. Amusant, n'est-ce pas, que Jaeko souffre seul, car sa conscience le décide. Néanmoins, il n'accepte pas d'être joué ainsi de lui-même, alors il remet la faute sur l'alcool. Ce poison, si divin, qu'il vient d'ingurgité dans son estomac vide.  
« Enfin...Bonne fin de soirée, alors, j'imagine. » Ses illusions éphémères s’évaporent dans la pièce. Il entend un craquement lointain. Sûrement une autre frissure se frayant un chemin sur son cœur fragilisé. Il a bien envie de lui demander directement, franchement, précisément s'il veut véritablement qu'il parte. S'il cautionne réellement son départ abrupt. Mais il n'ose pas. Phœnix l'effraie. Il l'effraie car il tient entre ses mains l'organe vitale de Jaeko; celui, sans lequel, il ne pourrait vivre. Alors il n'est pas prêt pour que ce dernier ne lui retire cette vitalité qui pulse encore dans ses veines. Il devient ivre de l'amour qu'il lui porte. Son cœur est ensanglanté, la morphine ne fonctionne plus contre son immense peine. Son addiction à Phœnix l'abîme de l'intérieur, lui brise les os, le rend plus triste qu'heureux et le tue, petit à petit. Pire qu'une drogue; il est en manque constant. Le besoin de l'avoir près de lui, de sentir sa respiration sur sa peau, d'inhaler son parfum envoûtant, d'embrasser ses lèvres délicieuses. Phœnix devient une véritable obsession. Une obsession qui fera périr Jaeko bientôt, tombant lentement dans la folie.
Il existe une infinité de mot pour exprimer ce que Jaeko ressent, ce qu'il veut dire, ce qu'il aimerait crier au monde. Pourtant, lorsqu'il est face à Phœnix, tout son vocabulaire semble s'égarer. Il aimerait lui crier tu me manques, je t'aime, restons ensemble encore un peu, tu ne voudrais pas qu'on aille à un rencard un jour? mais face à ses yeux marrons, captivant et ensorcelant, il ne trouve plus aucun mot à dire. Sa voix reste bloquée dans sa gorge et tout les sons qui sortent de sa bouche ne sont que pures absurdités, conneries et autres imbécillités qu'il balance honteusement.
Lorsque Phœnix fait un pas vers lui, il ne peut s'empêcher d'en faire un aussi. C'est presque un automatisme, un attirance innée. Encore quelques centimètres et Jaeko pourrait atteindre ses lèvres. Les dévorer comme il a envie. Pourtant, il recul, car les regards qu'il perçoit autour de lui le rende mal à l'aise. Voilà pourquoi il déteste autant la haute société. Tous des rats à critiquer les moindres faits et gestes de chacun, ne pouvant se préoccuper de sa simple petite vie misérable sous ces tonnes de billets frauduleux, cet argent sale, gagné illégalement, car pour réussir dans ce monde de paillette, l'honnêteté n'existe plus. Il recul, encore et encore, petit à petit, jusqu'à toucher le mur derrière lui. Il regrette. Beaucoup. La chaleur corporelle de Phœnix est trop lointaine désormais. Il ne peut pas empêcher la contrariété de se lire sur son visage. Ah, qu'il aimerait être de ce monde, si cela signifie passer un nombre incalculable d'année près de Phœnix.
« Je- bonne soirée à toi aussi, je suppose. » Désolation, désespoir... jalousie. Il observe la pièce, ces femmes lorgnant Phœnix avec indécence depuis l'autre bout de la salle. Son Phœnix. Le sien. A lui seul. La jalousie le submerge. Ce sentiment si fort, si puissant, qui le rend si horriblement laid. Mais il ne peut pas s'empêcher de le ressentir, c'est inévitable. L'amour rend idiot, bête, insensé, irréaliste, rêveur. Alors, Jaeko, fait ce qu'il peut faire de mieux. Il joue à l'idiot. Il joue avec le feu, et peut-être que ce soir, il va réellement se brûler. Alors il s'élance, rapidement mais lentement. Son cœur bat dans ses oreilles, il n'entend plus rien. Juste lui et Phœnix sont présents. Violemment, il agrippe son col de veste, la texture est délicieuse sous ses doigts fins; il ne peut imaginer le prix de ce vêtement. Puis, dans un élan de folie, inconscient des conséquences que son geste peut avoir, il écrase impétueusement ses lèvres contre celles de Phœnix. Cette douceur à la fois étrangère mais familière. Cette sensation qui lui manquait. Il soupir d'aise contre ses lippes. Ses mains viennent attraper le cou de Phœnix, il l'approche encore plus de lui, prêt à se perdre contre lui. Ses doigts râpeux, rongés par le froid, volent au-dessus de la peau douce de Phœnix. C'est irréel cette sensation, presque onirique. Alors Jaeko en profite. Il ferme les yeux. Il n'est pas prêt à affronter le monde qui les entoure, leur regards sur sa personne, leur jugement.
Il a merdé. Oh que oui. Mais il ne regrette rien.

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Ven 10 Fév - 8:17

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Les mots dansent hors de sa bouche, mais ses expressions disent le contraire. Il lui dit « casses toi », mais ses yeux crient « ne pars pas »…tout serait tellement plus facile, si seulement il n’avait pas cette fierté aveuglante. Ses actions contredisent ses dires, elles les annulent…il sourit presque lorsque Jaeko fait un pas en avant, mais s’oblige à garder cet air placide qu’il maîtrise à la perfection…jusqu’à ce qu’il recule. Et recule. Et recule. Et l’expression d’Effy se fait de plus en plus décontenancée à chaque nouveau pas, jusqu’à que le dos de Jaeko se retrouve collé au mur…il reste planté là, déboussolé par ce soudain changement de comportement. « Je- bonne soirée à toi aussi, je suppose. » et même là, au lieu de se retourner et reprendre ses occupations d’enfant bourgeois (s’incliner, se présenter, hocher la tête, sourire, prétendre être intéressé), il reste figé là, à le fixer. Et il aurait aimé tourner les talons, le laisser et ne plus jamais se retourner. Peut-être qu'alors, rien de tout ça ne serait jamais arrivé.
Ses idées embrouillées l’empêchent de prendre conscience des actions qui se déroulent trop rapidement…Jaeko fonce sur lui, et il n’a pas le temps de le réaliser qu’il sent son col tiré par des doigts gelés…ses lèvres emprisonnées par une douceur qui lui avait tant manquée. Une douceur mélangée à une certaine brutalité, maladroite et fragile…c’est eux. Et les yeux de Phoenix restent grand ouverts sous la surprise, le cœur figé pendant quelques secondes, les membres crispés, poings serrés…il en oublie tout. L’endroit où il se trouve, et les regards qui commencent à s’indigner sur leurs deux corps emmêlés. Il s’en fou. Tout c’qui lui importe, ce sont ces lèvres qui se mélangent parfaitement aux siennes tandis qu’il les entrouvre inconsciemment.
Le peuple de Geoju est ouvert d’esprit, contrairement à certains de leurs confrères à Seoul, Busan ou encore Daegu…il a appris à accepter et aimer les hommes qui aiment les hommes, les femmes qui aiment les deux…et ceux qui n’en aiment aucun. Les garçons qui se sentent filles, les filles qui se sentent garçons, et ceux qui ne s’imposent pas ces étiquettes créées de toute pièce par cette société toujours trop renfermée. Mais eux, la haute communauté, l’élite dorée…ils sont freinés par des mœurs encore trop profondément encrés dans leur étroit cerveau. Alors leurs orbes s’écarquillent devant ce spectacle épouvantable, de deux garçons aux sentiments bancals qui voudraient s’aimer sans trop savoir comment. Devant leurs lèvres emmêlées qui n’arrivent plus à se détacher l’une de l’autre, comme aimantées…ils ne remarquent même pas qu’elles s’emboîtent parfaitement, comme si elles étaient faites l’une pour l’autre. Et leurs pulpes entrebâillées laissent s’échapper des soupirs horrifiés, parfois entravés par des mains manucurées…ils ne voient plus qu’eux, mais Phoenix, lui, ne les voit plus. Les yeux enfin clos dans l’abandon, il aurait aimé se battre ; se débattre. Le pousser, le frapper, lui dire de partir…partir loin, et ne jamais revenir. Mais la faiblesse a pris possession de son être tout entier ; de ses jambes cotonnées, ses doigts décrispés…ses membres l’ont lâché. Il ne sait même pas quelle force l’aide à tenir encore debout. Et ces doigts promenés sur son cou lui arrachent un soupir qui s'explose contre ses lippes humides…il aimerait pouvoir le toucher, lui aussi. Balader ses mains le long de sa taille, jusqu’à la chute de ses reins pour s’agglutiner à lui…mais il reste immobile. Cloué au sol. Jusqu’à que la réalité vienne lui en coller une.
Et ses yeux s’ouvrent précipitamment. Ses membres semblent avoir repris leurs fonctions, alors qu’il pousse violemment Jaeko loin de lui malgré l’envie de le garder toujours plus près. Horrifié. Déboussolé. Brisé. Apeuré. Satisfait. Un trop plein d’émotions s’emparent de son battant et s’immiscent dans son regard qu’il ne détourne pas de l’amant. Les secondes passent trop vite, ou trop lentement. Il voudrait l’arrêter, le temps. Le contrôler. Revenir en arrière, effacer tout c’qui vient de se passer. Et les yeux rougis par la haine, des perles menacent de s’y échapper tandis qu’il réussit enfin à murmurer des mots bégayés.  « Q...qu'est-ce que t'as fait... »  et il ne sait pas si ces mots sont réellement pour Jaeko. « Qu'est-ce que t'as fait, putain... »
Il n’ose pas bouger. Jamais en dix-neuf ans de vie il ne s’est senti aussi démuni…mis à nu, totalement dépourvu. Une bête de foire emprisonnée dans une cage de jugements et de regards sanglants. Il ose enfin tourner la tête d’une lenteur insoutenable, espérant peut-être au fond de lui que cet échange soit passé inaperçu…mais ils n’ont pas raté une seule seconde de cet odieux spectacle. Et le premier regard qu’il croise est celui de maman. Maman qui connait les préférences de son fils, maman qui ne l’a jamais jugé, mais maman semble déçue ce soir…les flammes vacillent dans ses yeux, elle essaye de garder la tête haute malgré l'embarras colorant ses joues . Mais papa…papa, lui…
Papa est décomposé. L’homme en marbre est fissuré.
La haine, le dégoût, l’humiliation, le dépit…toute ces émotions négatives exprimées à travers des yeux meurtris. Effy a toujours été sa plus grande déception…une haine envers son fils qu’il a toujours réussi à masquer convenablement. Mais ce soir, elle est présente dans chacun de ses gestes, chacun de ses traits, par sa respiration entrecoupée en passant par ses poings serrés, son regard embrasé…ce soir, Phoenix n’est plus son fils. Parce qu’à cause de lui, les Byun sont déshonorés ; les Byun ont perdus leur crédibilité. Les Byun sont devenus la risée de la haute société. Tout ça à cause d’un baisé.
Le gamin est figé, dans l’incapacité de bouger ; pris au piège. Comme une proie encerclée par des chasseurs assoiffés, fusils braqués sur son corps défaillant…ils n’auraient jamais pensé voir Phoenix Byun aussi démuni. Les yeux grossis sous la peur, la honte, le dégoût…et sa vision semble voilée par l’océan qui brouille le tableau. Il voudrait (pourrait) mourir. Mourir sous leurs regards rebutés, mélangés à l’amusement et la satisfaction, celle de pouvoir s’écrier « Oh mon Dieu, avez-vous vu le fils Byun à la dernière soirée ? » et il les voit déjà. Ces femmes boire le thé en éclatant de rire sous des commérages hyperbolisés, faussés par l’envie de paraître intéressante. « Ils se dévoraient littéralement les lèvres sans retenue, c’était d’une atrocité… » « J’ai détourné le regard lorsque j’ai vu l’autre garçon déboutonner sa veste… » « Je pense que le pire était lorsqu’ils se touchaient d’une manière totalement inappropriée…seigneur ! Il y avait des enfants à cette soirée ! » des voix inconnues que son imagination fabrique en le noyant d’illusions.
Il ne remarque pas sa respiration s’alourdir, sa cage thoracique s’abaissant et se relevant par son rythme effréné…il meurt. L’air lui manque, elle passe à l’intérieur de sa bouche entrouverte mais ne semble pas pouvoir atteindre ses poumons à cause de sa gorge trop serrée…et le faon tente d’échapper aux chasseurs. Il prend la fuite, comme toujours. Poussant Jaeko sans aucune douceur pour quitter cette pièce noyée par le silence pesant. Il se retrouve dehors sans trop savoir comment, ses jambes l’ont portées jusqu’à l’entrée du manoir, devant cette grande allée enneigée sans qu’il ne puisse les contrôler. Et ses chaussures cirées s’enfoncent dans la neige tandis qu’il tente de retrouver une respiration régulière, en vain…les mains s’enfonçant dans ses cheveux pour les tirer de frustration, ses dents agressent sa lèvre inférieure qu’il pourrait mordre jusqu’au sang s’il ne répétait pas ces mots. « Fuck. Fuck. Fuck. Fuck. Fuck. Fuck. » Fuck indeed, Byun Phoenix.

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Ven 10 Fév - 19:32

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Il s'envole. Oui, Jaeko, s'envole. Il atteint le septième ciel lorsque les lèvres de Phœnix se mouvent contre les siennes. Il répond à son baiser. Un baiser désespéré, ponctuel. Il est étonné. Étonné que Phœnix ne le repousse pas; tous les regards sont sur eux. Il les sent, sa peau brûle de leur prunelles évasives. Puis, la réalité prend le dessus sur ce rêve, cette utopie trop parfaite. Jaeko est détaché violemment de Phœnix, embarrassé. Sa seule flamme de bonheur s'essouffle, puis s'éteint. Son regard s'assombrit. Ah! la réalité est beaucoup trop dure, trop fatidique et épuisante. Jaeko en a marre de se battre; il est exténué. Il ne peut plus, ne veut plus courir après Phœnix. Pourtant, son cœur bat encore violemment dans sa poitrine et ses joues rosées prouvent son désir intarissable pour Phœnix. Mais tout est trop compliqué avec lui. Ils sont trop différents. Et ce rejet, cette réjection après ce moment de passion, ne lui donne qu'un aperçu amer de ce qu'il risque de ce passer dans le futur. Jaeko a bien envie de pleurer, crier au monde que, qu'importe s'il est riche ou pauvre, s'il est noir, blanc, jaune, orange; il l'aimera toujours, dans cette vie, dans une autre vie. Car il est voué à l'aimé. C'est presque écrit, marqué dans sa peau. Son amour, si éprouvant, n'est destiné qu'à Phœnix, juste lui.
« Q...qu'est-ce que t'as fait... » Les remords prennent possession de son corps. Il brûle. Le feu l'a brûlé. Il a détruit, abîmer sa perfection, sa muse, son étoile; Phœnix. Jaeko regrette. Égoïste, menteur, gamin, capricieux. Il s'insulte, s'insurge contre lui, contre sa connerie infinie, inépuisable. Il vient de tout détruire. Il ne voit plus personne que Phœnix, se brisant entre ses doigts crochus, trop insuffisant pour tenir Phœnix. « Qu'est-ce que t'as fait, putain... » Sa gorge se noue. Il essaye de parler, aucun son ne sort. C'est frustrant. Il a envie de crier, défouler sa rage contre lui, cogner son poing contre le mur. Jaeko n'est pas violent. Mais il sent, il sent la colère, sa rage monter en lui. Contre qui est-il en colère ? Lui ? La société ? Phœnix ? Non, certainement pas Phœnix, car il est le fruit du merveilleux, de l'or. Peut-être contre lui et la société. La société car elle ne peut pas accepter que lui, pauvre roturier, puisse s'abandonner à l'amour avec lui, prince de la flamme passionnelle. Contre lui, car il vient de tout gâcher, d'avoir mis Phœnix dans une situation délicate, ne pensant qu'à son intérêt personnel.
Tout se passe au ralentit. Il voit Phœnix s'en aller, s'éloigner de la salle, s'enfuir. Jaeko ne bouge pas, tétanisé. Sa respiration s'accélère. Tous les regards sont braqués sur lui; oh, pauvre bête de foire. Une poupée en vitrine, prête à être acheté par une enfant ne voulant que la torturer. Puis comme dans un déclic, une sorte d'automatisme, ses jambes se mettent à bouger vers la sortie. Ses pupilles cherchent Phœnix dans la nuit; il fait froid, Jaeko est frigorifié, sa veste ne lui tient pas chaud. Ses mains deviennent violettes, ses yeux s'humidifient à cause de vent glaciale. Jaeko n'y pense pas, dans sa tête, le prénom de son amant se répète encore et encore. Lorsqu'il le voit, son visage, précédemment orné d'une grimace, s'adoucie. Ses jambes tremblent; le froid ? l'appréhension ? il ne sait pas. Il avance quand même. Il peut supporter un nouveau rejet. Il n'a pas peur. Mensonge. Il est effrayé. Effrayé que Phœnix l'abandonne, coupe tout lien avec lui. Car il est amoureux et vivre sans l'apercevoir serait l'une des pires tortures qu'il pourrait subir.
« Phœnix! » Sa voix se brise. Il est dos à lui. Jaeko s'avance lentement; il ne veut pas le faire fuir, encore une fois. La respiration saccadée de Phœnix coupe le silence tranchant qui étouffe Jaeko. Il s'approche du plus jeune, les sourcils froncés d'inquiétude. Qu'a-t-il fait ? Bon sang! « Phœnix, Phœnix, Phœnix, Phœnix, Phœnix. » Il chuchote son prénom. Ses mains glacées viennent se placer sur le visage de Phœnix; il essuie grossièrement les larmes qui lui perlent au coin des yeux. Son souffle se mélange à celui du plus jeune; Jaeko ne sait pas quoi faire. La respiration de Phœnix s'accélère de plus en plus. « Phœnix, tu m'entends ? Essaye de respirer en même temps que moi, d'accord ? Tu crois tu peux le faire ? » Il chuchote ses mots. Il a peur de briser encore plus son étoile, son monde, son univers. La respiration de ce dernier ne ralentie pas. Jaeko regarde autour de lui. Personne n'est là. Peut-être qu'ils sont encore trop choqué, méprisant de toute leur force la présence indécente et vulgaire de Jaeko. Il essaye de chasser ces pensées de sa tête; il se concentre pleinement sur Phœnix. Il hésite. Est-ce le bon choix ? La seule solution ? Il embrasse les larmes de douleur qui s'écoule sur les joues de Phœnix, les yeux mi-clos. Puis, d'un tendresse somptueuse, ses lèvres se déposent, une nouvelle fois, sur celle de Phœnix. Une simple pression, lèvre contre lèvre. Jaeko veut réguler la respiration de Phœnix; alors il l'embrasse plusieurs fois, détachant leur lippes puis les rattachant. Il ne sait pas si ce qu'il fait fonctionne. Son ventre se noue; il a peur. Peur d'affronter le regard de Phœnix, une fois sa raison retrouvée. Peur de l'abandon. D'un nouvel abandon. D'être délaissé encore une fois pour de l'argent. Jaeko a peur. Il caresse les pommettes de Phœnix, susurrant des douceurs par milliers. Des mots doux qu'il pense, qu'il a toujours voulu lui dire. Le je t'aime reste coincé dans sa gorge, impossible à exprimer.  « Chhh, tout va bien, je ne t'abandonne pas, je suis avec toi. » Et c'est peut-être de cette façon, qu'il espère que Phœnix puisse entendre les mille je t'aime qui se cachent derrière ses mots.

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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Sam 11 Fév - 16:35

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Son corps est meurtri par le froid qu’il ne sent pas…la peur, le stress, la panique le rongeant, les gifles que le blizzard inflige à ses joues rougies sont ressenties comme de faibles caresses sur son épiderme gelé. Ses membres entiers semblent ankylosés…son cœur n’est plus qu’un géant glaçon qui rappe contre sa cage thoracique et l’empêche de respirer. Il suffoque. Recherche cet air glacial qu’il n’arrive pas à sentir s’écouler dans son gosier. Tout se passe trop vite, ou trop doucement…la réalité lui échappe. Il va se réveiller, il le sait. Dans quelques secondes, il ouvrira les yeux, enveloppé dans la chaleur de son palace doré, et pourra soupirer de soulagement en se rendant compte qu’il était seulement en train de rêver. Il n’y a eu aucun baisé, aucun regard déplacé : rien de tout ça n’est jamais arrivé.
Et pourtant, les secondes passent, et il est toujours là.
Les pieds enfoncés dans la neige, dents claquantes bien qu’il ne ressent aucun froid, seulement celui dans son cœur, mélangé à une chaleur inexplicable. Il est en feu, il est glacé. Il est toute ces émotions qu’il n’arrive pas à contrôler, à expliquer, à encaisser. Il sait qu’il a tout perdu. L’honneur, le respect, l’intérêt…il s’est perdu lui-même, aussi.
Et il en veut à Jaeko. Il voudrait le tuer, puis le rejoindre après. Ce baisé volé…un baisé dont il rêvait, dans d’autres circonstances. Pas dans ce lieu rempli de vices et d’amertume, de fausse pudeur qui laissent de longues traînées rosées sur les pommettes. Si même les couples mariés osent à peine se toucher, de peur de se donner en spectacle et éveiller les mots acerbes des fouines de la haute société…alors que doit-on penser de ces deux garçons aux lèvres trop avides ? Ses idées s’emmêlent, brouille toute lucidité…il ne sait pas si la voix qu’il vient d’entendre est réelle, où la création de son imagination embrumée.
« Phœnix! » elle fait ricocher sur son dos, étouffée par le sifflement insoutenable dans ses oreilles. Et tout semble s’empirer…son souffle s’entrecoupe, ses membres convulsent ; sous le froid ? la peur ? Il n’en sait rien. Il ne sait absolument rien. Pourtant, des doigts gelés le ramènent brusquement à la réalité, et il se retrouve en face de l’homme qu’il aime plus qu’il ne hait. Ses orbes ne sont plus que deux billes arrondies, noyées par des larmes qu’il n’avait pas senti se former…elles semblent ne pas vouloir couler, et Jaeko n’est rien d’autre qu’une silhouette floutée dans sa vision. « Phœnix, Phœnix, Phœnix, Phœnix, Phœnix. » son prénom entier murmuré, étouffé par ses pensées qui gueulent contre ses tempes. Comme s’il avait la tête sous l’eau…c’est le cas. Il se noie, et la surface semble trop loin pour lui. Oh, Jaeko…qu’est-ce que tu m’as fait ? C’est toute ma vie que tu viens de briser. L’honneur entier d’une famille vient de s’effondrer par ta faute…on va être pointés du doigt, moqués, abusés…à cause de ton foutu baisé.  Et cette réalité est trop dure à accepter. Sa respiration s’emmêle et s’accélère tandis que les perles salées débordent de ses yeux. « « Phœnix, tu m'entends ? Essaye de respirer en même temps que moi, d'accord ? Tu crois tu peux le faire ? »  il ne sait plus ce qu’il se passe...ce que Jaeko essaye de faire. S’il est de son côté, ou bien s’il cherche à encore plus l’enfoncer. Mais pour l’instant, il tente de se concentrer sur sa respiration…torturée et incertaine, et celle de Jaeko qui se mélange à la sienne dans une tentative d'apaisement.
Ses lèvres sont remède autant qu’elles sont poison…elles sont la raison pour laquelle il se retrouve dans cette situation, mais elles sont aussi ce qui l’aide à s’en sortir. Sa respiration se régule à chaque baisé frôlant ses lippes gercées par le froid, qui commence à se faire ressentir au fur et à mesure qu’il revient à lui. Il voudrait le pousser. Lui dire d’arrêter, d’arrêter cette éprouvante torture, ce jeu auquel il s’adonne…le rendre fou, totalement fou. Mais comme d’habitude, ses actions vont à l’encontre de ses envies, et il s’accroche à lui comme s’il allait lui échapper à tout moment, serrant le tissu de sa veste entre ses doigts blanchis par la brise glaciale. Pourquoi ne le déteste-t-il pas autant qu’il le voudrait –autant qu’il le proclame jours après jours, sans cesse…pourquoi ressent-il ce besoin constant, presque vital, de sentir sa présence auprès de lui ? Pourquoi n’arrive-t-il pas à le sortir de ses pensées ? Il y est présent toute la journée, lorsqu’il regarde son téléphone dans l’attente d’un message inespéré…toute la nuit, dans ses rêves où la vie est plus simple.
Pourquoi son chemin rejoint-il toujours le sien ? Comme si c’était leur destin.
L’âme apaisée, Effy se laisse aller dans ses bras, bercé par les murmures rauques et réconfortants qui dansent en dehors des lèvres de Jaeko. « Chhh, tout va bien, je ne t'abandonne pas, je suis avec toi.» et il n’arrive pas à douter de sa sincérité…elle pénètre en lui et réchauffe son cœur gelé. Alors il se laisse aller. La respiration régulée, il enfoui la tête dans son cou en reniflant, les doigts toujours resserrés autour de sa veste. Il profite, tant qu’il le peut. Parce que la lucidité  lui revient peu à peu, et il ne sait pas si c’est son parfum sucré ou la chaleur qu’il lui procure…mais il relève la tête vers lui. Les yeux morts, bordés de larmes séchées, il observe littéralement son âme qu’il voudrait arracher –tout comme il a arraché la sienne. Plus aucune force dans ses bras, dans ses jambes ; son cœur. Il voudrait le pousser, le frapper, gueuler jusqu’à ne plus pouvoir parler. Mais il reste là, à le regarder comme jamais il ne l’avait fait. . « Tu me détestes autant, alors ?» sa voix est vide, dénuée de toute émotion –si ce n’est le chagrin, la déception qui vibre dans ses cordes vocales. Il recule, les yeux assombris par la réalité frappante, aussi glacée que cette soirée. « Tu me détestes autant pour venir ici et ruiner ma putain de vie ? »  il pourrait presque rire, jeune gamin rendu fou, fou par cet amour destructeur et impossible.  « Parce que ta vie est minable et sans intérêt, t’essayes de détruire celle des autres ? C’est donc ça ton but ? » ces remarques acerbes dévalent de sa bouche sans qu’il ne puisse les contrôler –ou réfléchir à leur impact. Il veut lui faire mal autant qu’il l’a fait pour lui…il veut le dégoûter. Lui faire regretter ; que la culpabilité ronge son être tout entier. «  Bah bravo, t’as réussi. Tu viens de faire de nous la risée de Jungno. Tu peux dégager, maintenant.» les flammes qui brûlent dans ses yeux contrastent avec les flocons qui tombent dans ses cheveux…la haine les attise au fur et à mesure qu’il parle, comme si ses émotions revenaient à lui en se dupliquant toujours plus. «   DEGAGE ! Casse-toi ! J’veux plus te voir, j’veux plus jamais entendre parler de toi ! Retourne dans ton vieux bled crasseux ! » la voix s’élève, les poings se serrent…il fait un pas vers lui, lui offrant un regard répugné…dégoûté par le gabarit qui se tient devant lui. Et alors que ses lèvres s’ouvrent pour cracher toujours plus de poison, il est coupé par un lourd bruit de pas qui se dirige vers eux…et le loup se transforme de nouveau en agneau, tournant vivement la tête pour observer la personne qui ose venir le déranger dans sa tirade haineuse…l’Ami. La raison de ce cirque, gros foutoir sans issues dans lequel Phoenix se retrouve coincé. Il le toise longuement avant de lancer un dernier regard à Jaeko et secouer la tête de mépris…les talons se tournent, et il est prêt à s’en aller. C’est lui qui lui a dit de dégager, et pourtant, il se retrouve à partir dans la direction opposée…et il passera la nuit dehors, dans le froid, par peur d’affronter les regards et les injures de papa.
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Re: torturous electricity ✧ jaeko
Sam 11 Fév - 21:41

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i hate you, i love you, i hate that i need you.
✧゚・:*✧゚・・:*✧゚

Alors qu'il pense que tout s'arrange, son cœur tombe en miette, piétinée par ses propres pieds, ses propres fautes. La voix de Phœnix résonne dans le creux de son crâne. Elle semble si lointaine, tout semble n'être qu'un rêve. Un cauchemar. Il attend de se réveiller. Pourtant, la douceur de ses lèvres sur celle de Phœnix semblait si vraie, si véritable. Il ne comprend pas; comment son idylle amoureuse puisse finir ainsi. Il sait qu'il a marché sur des morceaux de verres brisés lorsqu'il a embrassé Phœnix, il le sait, pourtant, il n'avait pas imaginer, anticipé, prévu une réponse pareille. Ou peut-être qu'il l'avait pensé, simple esquisse dans son esprit délabré, mais qu'il n'avait pas pensé qu'elle se réaliserait.
« Tu me détestes autant, alors ?» Oh non, si tu savais comme je t'aime. Je t'aime au point de ne penser qu'à toi, d'être obsédé par ton absence et de vouloir sans cesse ta présence. Je t'aime au point de ne plus dormir la nuit; d'être éternellement accompagné d'insomnie. Si tu savais que tout ce que je veux ce n'est que ton bonheur, voir ton sourire, ton regard s'éclaircir en un sourire si inconcevable, si inhumain, si angélique.  
« Tu me détestes autant pour venir ici et ruiner ma putain de vie ? » Si tu savais à quel point je ne veux te donner que les étoiles pour que tu les accroche dans tes yeux. Si tu savais à quel point j'aimerais que le monde entier puisse reconnaître ta beauté, que tu sois reconnu pour l'être humain extraordinaire que tu es. Si tu savais à quel point je suis prêt à tout pour te voir réussir dans ta vie même si je ne suis dans l'incapacité. Si tu savais à quel point je suis prêt à tout pour toi.
« Parce que ta vie est minable et sans intérêt, t’essayes de détruire celle des autres ? C’est donc ça ton but ? » Cependant, tout reste coincé dans la gorge de Jaeko. Il ne trouve pas la force de parler, son corps se brise sous les mots de Phœnix. Il n'arrive plus à penser correctement. Les larmes menacent de tomber de ses yeux, son cœur s'engouffre dans un tourment inépuisable. Son corps s'engourdie, il ne peut plus bouger. Il avale, déglutit difficilement les paroles de Phœnix. Des paroles qu'il recrachera sûrement après, la douleur dans son ventre lui donnant envie de vomir. La voilà, cette vilaine poupée, la voilà cette petite fille. Elle commence à briser sa poupée, car elle a finit de jouer avec.
«  Bah bravo, t’as réussi. Tu viens de faire de nous la risée de Jungno. Tu peux dégager, maintenant. » Il a envie de se plier à la demande de Phœnix. De partir. Il veut lui faire plaisir, une dernière fois. Mais son corps ne bouge pas. Il entend ses os se briser, son cœur défoncer sa cage thoracique, puis, la voix grave de Phœnix répéter des mots hideux dans son esprit. «   DEGAGE ! Casse-toi ! J’veux plus te voir, j’veux plus jamais entendre parler de toi ! Retourne dans ton vieux bled crasseux ! » Il vacille sous son ton violent. Il a peur. Il ne voit plus que de le rage dans les yeux de Phœnix. Il essaye de partir, de s'en aller, de se lever, de fuir. Pourtant, il ne bouge pas. Au fond de lui, il ne veut pas quitter Phœnix. Il ferme les yeux lorsqu'il aperçoit du dégoût dans le regard de Phœnix. Une larme roule le long de sa joue, il s'empêche de laisser le sanglot, étouffant sa gorge, sortir. Il serre les poings, ses ongles pénétrant sa paume de main, l'amochant et la faisant saigner. Ses dents s'enracinent dans sa lippe inférieur, laissant un goût métallique dans sa bouche. Tout semble irréel. Pourtant, la réalité le frappe, lorsque Phœnix l'abandonne au sol. Lorsqu'il le voit partir, sa silhouette disparaissant dans l'horizon.
« Eh Jaeko. Je pense qu'après le foutoir que tu viens de faire, tu n'es pas obligé d'être payé. » Il hoche la tête, incapable de parler, de ne prononcer, ne serait-ce qu'un mot. Son monde vient de s'écrouler; il vient de perdre son univers, et la lumière semble le quitter.

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